DÉCOUVERTES MUSICALES
Certains avaient hâte que je reprenne l'écriture de ce petit blog sans prétention. Je n'ai pas cessé d'écouter de la musique, mais disons que l'arrivée de Charlie a quelque peu changé mon horaire du temps. Mais voilà, j'ai le temps de partager avec vous mes récentes découvertes.
Lors d'une escapade à Québec cette semaine, j'en ai profité pour mettre la main sur quelques albums.
Dans un premier temps, je me suis précipité sur le dernier Modest Mouse. Ceux qui ont aimé Bad New For People Who Loves Good News et le "single" Float On aimeront probablement ce nouvel opus. Encore une fois, les "Souris Modestes" offrent un rock punché, dansant, énergique et juste assez surprenant pour être à part des autres artistes voguant sur la même scène. La première chanson de l'album fixe la barre très haute. Vient ensuite Dashboard et son refrain disco qui envahira sûrement les ondes de quelques radios sans toutefois être la meilleure chanson de l'album (mais le vidéo est excellent). La présence de Johnny Marr (The Smiths) se fait discrète. Il a peut-être apporté une touche légèrement plus "pop intello" au son initial du groupe qui, sur cet album, semble avoir emprunté quelques petites sonorités irlandaises loin d'être déplaisantes. La pièce Spitting Venom, qui dure plus de 8 minutes, dévoile une excellente montée. Pour l'instant, après environ 5 écoutes, ma chanson préférée s'avère être la dernière; comme quoi l'album ne s'essouffle pas, au contraire, comme une nonne, plus on y pénètre, plus il dévoile sa profondeur!
Dans un même ordre d'idée, mais dans une veine un peu plus expérimentale, j'ai été agréablement surpris par l'album de Menomena intitulé Friend and Foe. Les amants de Tv On The Radio (ambiance générale et voix), de Modest Mouse, de Wolf Parade et peut-être même de Radiohead et/ou The Flaming Lips devraient apprécier l'univers distordu de ce trio américain. Leur musique a quelque chose de solonnel, de dramatique et de sensuel et la pochette de l'album, qui est d'une rare beauté, nous démontre à quel point ce groupe semble penser au moindre détail lorsque vient le temps de coucher des pièces sur un album (un peu comme Tool). Leur univers n'est pas toujours facile d'accès, mais ce dernier se laisse facilement apprivoiser lorsqu'on décide d'y accorder l'attention qu'il mérite. Après 3 écoutes, si vous êtes comme moi, vous serez conquis...
Mon côté léger ado attardé est également tombé sous le charme d'un autre trio, écossais cette fois-ci, du nom de The Fratellis. L'album Costello Music, qui contient la chanson Chelsea Dagger, est le compagnon idéal pour toute personne qui veut faire de la route de façon éveillée et enjouée sans se casser la tête. Appuyé sur des riffs "garage" aux accents punks et parfois même ska, les mélodies contagieuses des frères Fratelli charment sur le coup, mais attention, tout ce qui se mange aussi facilement peut tomber sur le coeur si on en mange trop. C'est pourquoi il est préférable d'écouter cet album avec retenue... Les amants de The Strokes, The Libertines, Ska-P, Violent Femmes, The Pogues et peut-être même de Green Day risquent d'être charmés par le côté facile et efficace de ce groupe manifestement doué pour le sens du "hit"... Un album d'été à sortir lors d'un party piscine-volley-ball-hot-dogs-bières-rock'n'roll...
Malheureusement, je n'ai pas fait que d'agréables découvertes. À ma grande déception, le dernier album de Paul Cargnello, pour l'instant, me tape vraiment sur le gros nerf. Je dois avouer que, en partant, je ne suis pas un grand fan, mais les collaborations d'Ève Cournoyer, de Fred Fortin, de Vincent Vallières, de Tomas Jensen (à prononcer Tomates Jensen), de Jim Corcoran et de Marco Caliari m'intriguaient et me portaient à croire que j'allais aimer ça. Sur ce disque entièrement franchophone, Paul Cargnello s'est bien entouré, mais de façon très peu efficace. Par exemple, Fred Fortin a prêté sa voix à une composition de Cargnello, mais on l'entend à peine. C'est un peu la même chose avec Vallières et Corcoran, comme s'il voulait absolument mettre sa propre voix de l'avant, alors que cette dernière, en français particulièrement, est très ordinaire. Musicalement, c'est chaud, ensoleillé, un peu folk/beat (The Clash), mais beaucoup trop répétitif. J'apprécie l'effort de chanter en français, mais force est d'admettre que Cargnello est plus habile dans sa langue maternelle, car en français, il paraît parfois moralisateur et cabotin! On dirait Christopher Hall avec une guitare! Dommage!
Finalement, mon prochain blog sera réservé à l'album de Frank et le Cosmos qui, d'ores et déjà, figurera en bonne position dans mon top franco de l'année en cours. À suivre!
Lors d'une escapade à Québec cette semaine, j'en ai profité pour mettre la main sur quelques albums.
Dans un premier temps, je me suis précipité sur le dernier Modest Mouse. Ceux qui ont aimé Bad New For People Who Loves Good News et le "single" Float On aimeront probablement ce nouvel opus. Encore une fois, les "Souris Modestes" offrent un rock punché, dansant, énergique et juste assez surprenant pour être à part des autres artistes voguant sur la même scène. La première chanson de l'album fixe la barre très haute. Vient ensuite Dashboard et son refrain disco qui envahira sûrement les ondes de quelques radios sans toutefois être la meilleure chanson de l'album (mais le vidéo est excellent). La présence de Johnny Marr (The Smiths) se fait discrète. Il a peut-être apporté une touche légèrement plus "pop intello" au son initial du groupe qui, sur cet album, semble avoir emprunté quelques petites sonorités irlandaises loin d'être déplaisantes. La pièce Spitting Venom, qui dure plus de 8 minutes, dévoile une excellente montée. Pour l'instant, après environ 5 écoutes, ma chanson préférée s'avère être la dernière; comme quoi l'album ne s'essouffle pas, au contraire, comme une nonne, plus on y pénètre, plus il dévoile sa profondeur!
Dans un même ordre d'idée, mais dans une veine un peu plus expérimentale, j'ai été agréablement surpris par l'album de Menomena intitulé Friend and Foe. Les amants de Tv On The Radio (ambiance générale et voix), de Modest Mouse, de Wolf Parade et peut-être même de Radiohead et/ou The Flaming Lips devraient apprécier l'univers distordu de ce trio américain. Leur musique a quelque chose de solonnel, de dramatique et de sensuel et la pochette de l'album, qui est d'une rare beauté, nous démontre à quel point ce groupe semble penser au moindre détail lorsque vient le temps de coucher des pièces sur un album (un peu comme Tool). Leur univers n'est pas toujours facile d'accès, mais ce dernier se laisse facilement apprivoiser lorsqu'on décide d'y accorder l'attention qu'il mérite. Après 3 écoutes, si vous êtes comme moi, vous serez conquis...
Mon côté léger ado attardé est également tombé sous le charme d'un autre trio, écossais cette fois-ci, du nom de The Fratellis. L'album Costello Music, qui contient la chanson Chelsea Dagger, est le compagnon idéal pour toute personne qui veut faire de la route de façon éveillée et enjouée sans se casser la tête. Appuyé sur des riffs "garage" aux accents punks et parfois même ska, les mélodies contagieuses des frères Fratelli charment sur le coup, mais attention, tout ce qui se mange aussi facilement peut tomber sur le coeur si on en mange trop. C'est pourquoi il est préférable d'écouter cet album avec retenue... Les amants de The Strokes, The Libertines, Ska-P, Violent Femmes, The Pogues et peut-être même de Green Day risquent d'être charmés par le côté facile et efficace de ce groupe manifestement doué pour le sens du "hit"... Un album d'été à sortir lors d'un party piscine-volley-ball-hot-dogs-bières-rock'n'roll...
Malheureusement, je n'ai pas fait que d'agréables découvertes. À ma grande déception, le dernier album de Paul Cargnello, pour l'instant, me tape vraiment sur le gros nerf. Je dois avouer que, en partant, je ne suis pas un grand fan, mais les collaborations d'Ève Cournoyer, de Fred Fortin, de Vincent Vallières, de Tomas Jensen (à prononcer Tomates Jensen), de Jim Corcoran et de Marco Caliari m'intriguaient et me portaient à croire que j'allais aimer ça. Sur ce disque entièrement franchophone, Paul Cargnello s'est bien entouré, mais de façon très peu efficace. Par exemple, Fred Fortin a prêté sa voix à une composition de Cargnello, mais on l'entend à peine. C'est un peu la même chose avec Vallières et Corcoran, comme s'il voulait absolument mettre sa propre voix de l'avant, alors que cette dernière, en français particulièrement, est très ordinaire. Musicalement, c'est chaud, ensoleillé, un peu folk/beat (The Clash), mais beaucoup trop répétitif. J'apprécie l'effort de chanter en français, mais force est d'admettre que Cargnello est plus habile dans sa langue maternelle, car en français, il paraît parfois moralisateur et cabotin! On dirait Christopher Hall avec une guitare! Dommage!
Finalement, mon prochain blog sera réservé à l'album de Frank et le Cosmos qui, d'ores et déjà, figurera en bonne position dans mon top franco de l'année en cours. À suivre!